Il y a un an, j’osais à peine publier un post sur Linkedin ou Facebook, diffuser un article sur mon blog. Aujourd’hui, je partage des articles qui m’intéressent, m’interpellent ou pour mettre en lumière une initiative ou une idée. Je commente également ce que je publie.
Qu’est-ce qui a changé ?
Pas les circonstances car ce sont les mêmes : il était déjà possible de poster sur les réseaux sociaux, de commenter, de donner son avis.
Ce qui a changé, c’est MOI ! Ma première critique ! Vous savez, cette petite voix qui vous murmure insidieusement : « C’est pas terrible ce que tu as fait…. », « Tu as lu l’article de bidule ? il est super bien rédigé ! », « Truc a toujours le mot juste quand elle écrit quelquechose ». Forcément, ce n’est pas fait pour encourager à se lancer.
Comment ai-je fait ?
- J’ai OSE m’exposer aux yeux des autres dans un registre dans lequel ils ne me connaissaient pas.
- Je suis sortie de ma ZONE DE CONFORT, c’est-à-dire du périmètre bien identifié dans lequel on se sent en sécurité.
- J’ai accepté l’idée que cela pourrait NE PAS ETRE PARFAIT sans que le monde s’écroule autour de moi.
- Je me suis autorisée à pouvoir FAIRE DES ERREURS, en publiant plusieurs fois la même chose sans m’en rendre compte.
- Je me suis FELICITEE pour chaque article, post que j’ai réalisé car c’était un pas de plus.
- J’ai laissé s’exprimer MA CREATIVITE et MA SPONTANEITE et laisser entrevoir qui je suis en tant que personne.
- Je me suis ACCEPTEE comme j’étais avec mes points forts et aussi mes faiblesses.
- J’ai décidé d’ARRETER d’être ma première critique.
Je n’y suis pas arrivée en un jour ; il faut du travail et de la persévérance et encore aujourd’hui j’ai parfois des doutes. Mais j’accepte d’avoir cette fragilité et je l’accueille quand elle se présente. Et surtout je fais tout mon possible pour M’ECOUTER au lieu de ME CRITIQUER.
Cet exemple peut se retrouver dans d’autres domaines de nos vies personnelle et professionnelle. Et l’essentiel c’est le PREMIER PAS. Même s’il n’est pas parfait, c’est en tombant qu’on apprend à marcher. Et le fait de tomber ne nous a pas découragé pour acquérir la marche. Pire encore, si nous n’avions pas recommencé, nous n’aurions pas appris à marcher….